Bilan couture 2017 : 12 leçons (soyons fous!) à retenir pour coudre en 2018…

2017 a-t-elle été riche en enseignements question couture ? C’est ce que je vais te montrer dans cet article « bilan », mais pas chiant. Nouvelles techniques, nouveaux défis mais aussi des ratés : faisons le bilan pour partir sur des bases neuves avec pour chaque mois son enseignement qui pourra t’être utile à toi aussi !

Je t’ai manqué ? Oh un petit peu quand même nan? Quoi c’est la première fois que tu viens ? ça tombe bien, c’est peut être l’article le plus instructif de l’année.

Assiez-toi, prend des popcorns et c’est parti pour le bilan…

Janvier : Organisation, mon amour

couture bilan
Image totalement random de la Gay Pride de l’an dernier. Il est pas beau dans son costume licorne ce monsieur ?

Alors que je travaillais encore en bénévolat à l’atelier de costume de l’ACT (détails ici) je m’orientais doucement vers la reprise d’un travail à plein temps. Fini les longues journées avec la couture comme seul objectif, il allait falloir commencer à s’organiser pour optimiser son temps. Pour toi aussi, je suppose que tu dois toujours trouver un moyen de « caser » la couture dans tous les interstices vaguement dispo de ta vie bien remplie…

Et ça passe aussi par un bon rangement (douleur). J’ai donc fini par entendre les protestations de l’homme qui voyait la conquête du salon par mes chiffons en pagaille comme moyennement plaisante… Ni une ni deux, j’en ai tiré quelques idées que je mets toujours en pratique… (à lire ici)

Février : la valeur de l’amitié et de l’amour

 

saint valentin couture Attention on va sombrer dans le guimauve mais tant pis. En février j’ai réalisé une robe en velours pour la Saint Valentin (visible en partie ici dès que j’aurais résolu mon soucis de photo).

baignée dans une ambiance nian nian et coeurs rouges à paillettes, je me suis demandée ce que la couture et le blog m’apportait côté affection. Et je trouve bilan plutôt positif !

Côté amour, j’aime entendre l’homme parler de mon blog à d’autres gens. Si pour lui la couture c’est du chinois, il met un point d’honneur à lire (ok, bon, à « survoler » a minima) le post de la semaine. Il me laisse aussi toute liberté de créer et râle à peine quand j’en suis à ma 3ème heure de couture bien bruyante. C’est mon domaine, il le respect et il en est fier.

L’amitié aussi, c’est avec mon amie Camille sans qui je serais bien en peine de prendre en photo mes créations. On est sur la même longueur d’ondes côté délire de blog. Un photoshoot prend rarement moins de 2h ou 3h et pour autant c’est toujours un bon moment toutes les deux. Je me sens en confiance pour me lacher et faire le pitre, ce que je ne pourrais pas faire avec tout le monde.

Je vois aussi le lien que je garde avec ma famille. Mes grands mères qui likent et partage mes posts depuis Vichy et Nice là-bas en France (big up Mamies !). Ma mère qui part dénicher des tissus pour moi. Mes copines qui commentent ma dernière création, Mon frère qui fait une blague sur mon dernier article etc.

Par toutes ces petites attentions, c’est un moyen de se sentir entouré et aimé malgré la distance. Et ça c’est précieux. Merci la couture donc !

Mars : accepter pleinement son petit grain de folie

couture robe georgian
Oui je suis un peu dingue. Mais tant pis.

Ça peut paraitre simple mais ça ne l’est pas. On place beaucoup d’attentes sur vos épaules, conscientes ou non d’ailleurs. Par exemple j’ai toujours aimé créer des costumes, me mettre en scène. C’est un besoin assez fort mais pas toujours facilement accepté en société.

La peur du ridicule, de la différence nous bride souvent dans notre volonté. Habiter à SF a pour cela été une très bonne thérapie. Contrairement à Paris que j’ai toujours trouvé un peu (profondément) coincé, ici tout le monde est un peu fou. On ne se pose pas la question si des cheveux roses fluos sont acceptables, on le fait et les autres n’ont qu’à s’y accoutumer. Je ne dis pas que tout est parfait (loin de là), mais on respire un parfum de liberté fort appréciable.

J’ai donc profité de ce mois de Mars pour terminer LE projet qui m’avait donné envie de coudre. Et pas des moindre puisqu’il s’agissait d’une robe XVIIIème, accompagnée de son corset d’époque et de tous ses accessoires et maquillage.

Avril : savoir lâcher la machine quand il le faut

couture veste sequins
Bibi devant un reste de temple au Pérou. Avec sa veste à strauss

Oui j’aime coudre. Mais je lacherai sans hésitation mon projet pour aller me balader avec l’homme ou pour une virée entre copains. C’est un peu ça la source du bonheur, arriver à équilibrer les forces qui nous guides (« J’ai faim », « je veux cette robe ») pour qu’elles forment un tout harmonieux.

C’est ce que j’ai fait durant mon voyage au Pérou… même si j’ai quand même gardé la couture en tête pour raconter le pays à travers ce prisme particulier (récit à relire ici).

 

Mai : Apporter la part de rêve à son quotidien

La couture est ce jardin secret ou je maitrise tout, je suis libre de choisir ce que je veux. Et justement, je cherchais une idée pour ne pas porter la veste en jean comme tout le monde.

Customiser c’est aussi coudre et quand en plus on utilise une veste chinée en deuxième main, c’est ça en moins de gâché…

Juin : prendre une leçon de body confidence

J’ai envie d’un maillot de bain. Mais allais-je oser me prendre en photo avec ? Et bien oui et oui. avec pour complément mon article sur les secrets de blogueuses sur assumer son corps, on peut dire que c’était un mois border exhib’.

 

Juillet : S’améliorer en permanence

L’amélioration en couture est une chose très relative. On termine un petit chef d’oeuvre et ça y est, on se sent invincible. Limite, tu te dis qu’Isabelle Marrant n’a qu’à bien se tenir car maintenant il y a TOI.

Bon et puis tu torches réalises un truc bien basique que tu foires comme il faut. Et paf, tu perds ton mojo.

L’astuce que j’ai trouvé est de chercher de nouvelles sources d’apprentissage. Notamment : les livres. Moi qui dévore de la fiction à la douzaine, j’ai toujours été frileuse sur les livres « intelligents » censés t’apprendre quelque chose.

Mais ça, c’était avant la couture. Depuis, il n’est pas rare de trouver « la bible des accessoires couture » sur ma table de nuit ou dans mes toilettes (oui car c’est un de mes endroits fétiches pour bouquiner. personne n’est parfait que voulez-vous). Et le pire, c’est que je lis avec PASSION l’art de positionner le pied de biche…

J’en ai tiré un article à relire ici sur comment choisir le livre qui va t’aider à progresser.

Aout : Trouver l’inspiration partout

Le noeud noeud final

En été généralement, tu portes tes créations mais tu es loin de ton atelier… Pour autant, dois-tu cesser de penser couture?

Hell no ! 

Petit manuel de la couturière en vacances ici et inspirations glanées lors d’un concert de Lady Gaga ici.

Septembre : mesurer la distance à parcourir entre toi et une robe Dior

robe dior exposition paris

Mazette comme c’était beau, enchanteur, complexe. Je suis ressortie de cette expo écrasée de mon ignorance et avec les mains qui me démangeaient de dégainer ma machine à coudre au plus vite.

 

Octobre : rebondir après un (semi) fail couture

couture-robe-soie

Ah la soie. ça avait pourtant bien commencé avec ce petit top que je porte presque tous les soirs. Mais ça s’est diablement compliqué avec ma robe d’invitée et son décolleté franchement pas portable sans triche.

Comme quoi en couture, même après pas mal de pratique, il faut savoir rester humble…

Novembre : Ne pas se laisser faire

C’était le post coup de gueule qui a fait péter ma fréquentation du blog. J’en conclu donc que j’avais mis le doigt sur un truc vraiment partagé par la planète couture.

Et oui, ça fait du bien de se défouler parfois.

Et puis il y avait la robe de la photo, accessoirement. Bouclée en 10 jours et plutôt easy on the eye même pour moi qui ne suis jamais complètement satisfaite de ce que je fais.

Décembre : Gérer un budget couture

robe-noël-couture-patron

L’argent. Depuis que je suis à SF j’en gagne davantage… Mais j’en consomme davantage aussi. C’est comme un puit sans fond si on n’arrive pas à brider ses envies et pulsions d’achats.

Faire mes vêtements m’a appris à mieux les apprécier mais j’ai encore des gros craquages, des sessions achats de tissu un peu folle ou je ne fais plus attention à la facture (si l’homme me lit qu’il se rassure, je reste quand même raisonnable… enfin, presque tout le temps).

Bref, 2017 une année riche en apprentissage. Vivement que ça continue en 2018 !

Ah y est, fini l’article fleuve.

Et toi, qu’as tu appris en 2017 ?

La bise

Alicia

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