Pourquoi apprendre à coudre avec Alicia d’Atelier Marquise ?
Avant d’être prof de couture, j’ai commencé par être blogueuse.
Je te parle d’un temps, que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Bon ok pas tout à fait, mais presque.
Lorsque j’ai ouvert ce blog il y a 8 ans, la couture n’était pas encore ce sport à la mode qu’elle est devenu depuis.
Lisa venait de commencer à percer avec Make My Lemonade, une pile de Marie Claire Idées était toujours ton premier réflexe pour créer durant un weekend pluvieux, le salon Créations et Savoir Faire n’était pas encore une cohue infernale pleine de fans hystériques et Cristina Cordula n’avait encore jamais présenté de Cousu Main.
Une autre époque, je te le dis.
Passionnée de couture et de broderie depuis toute petite, créer des choses avec mes mains était déjà mon exutoire. Un bon moyen de contrebalancer un travail dans la com’ un poil stressant et dématérialisé.
#TeamjAppuieSurDesBoutons
Partager mes découvertes autour du fil et de l’aiguille me semblait simplement la suite logique.
La couture comme moyen de rêver sa vie
Le couture certes. Mais que coudre ?
J’aime, j’adore, je me passionne pour la couture de l’extraordinaire : les robes du soir, les costumes de théâtre, le deuxième main de qualité remis au goût du jour.
Dès lors ici, on parle moins couture de lingettes démaquillantes de tous les jours que corsetterie, technique haute couture, soirée costumée, paillette et compagnie.
J’ai pour ambition de t’inspirer avec des créations hors du commun et de t’apprendre mes astuces de pro pour que tu puisses réussir à coudre ta propre garde robe maison, afin (comme moi) de quitter la Fast Fashion.
Elle est tombée dans la marmite quand elle était petite
Mais revenons aux origines.
On peut dire que j’étais cernée.
D’un côté ma mère et ma grand mère ont tenu pendant 30 ans une mercerie de compet’ à Paris rue de Rennes. Petite, j’ai traîné au milieu des allées de fils et de boutons, me faisant la main sur mes premiers ouvrages au point de croix. Sans passion d’ailleurs, (à l’époque).
D’un autre côté ma grand mère paternelle a passé sa vie à se coudre les robes du soir qu’elle repérait dans les magazines de mode. Balenciaga, Chanel, Saint Laurent… l’idée n’était pas de faire du cheap et pratique mais de pouvoir porter les créations d’exception qu’elle ne pouvait pas s’acheter directement. Avec sa meilleure copine qui travaillait dans un atelier haute couture, elles complotaient robes froufroutantes et tailleur ultra chic.
Comment veux-tu te contenter d’un t-shirt H&M après ça ?
Alors évidemment avec un background pareil, je ne pouvais que sombrer follement dans la tendance « retour à la couture » dès que cette dernière a pointé le bout de son nez…
Se former en couture
Passionnée d’histoire de la mode, j’ai d’abord écumé les expos fashion de France et d’Europe en dévorant avec gourmandise tout ce qui touchait de près ou de loin à la mode à travers les siècles.
Mais comme ça ne suffisait pas, je suis passé à la phase pratique.
Est-ce que je me suis mise à faire des merveilles à peine une aiguille à la main ?
Et bien non évidemment. Je me suis frottée à la dure réalité de l’apprentissage laborieux de la technique. D’abord seule chez moi en même temps que je cherchais mon premier travail puis en complément de ma nouvelle activité pro pour décompresser.
Comme ça n’allait pas assez vite à mon goût, j’ai fait des pieds et des mains pour m’inscrire aux cours de la mairie de Paris à destination des gens en reconversion. J’avais mis le doigt sur une source formidable de formation de qualité en patronage et finitions couture de pro.
Entre temps les projets se sont enchaînés. Tout de suite j’ai aimé me frotter à la difficulté. Une robe avec crinoline et froufrous ? pas de problème ! Une cape doublée ? On y va (elle était raté d’ailleurs, j’en ai fait une leçon de philo couture à relire dans cet article).
Jusqu’au Saint Graal : ma robe de mariée, fièrement arborée le jour-J
Et puis il y a six ans paf, nouvelle surprise puisque nous déménageons brusquement à San Francisco, quelques jours après le mariage.
Là-bas, nouveau tournant pour mes aventures couturesques puisque j’intègre un atelier de costumes le » A.C.T Costume Shop » relié au Théâtre the Strand comme apprentie costumière. Une formidable école pour réviser les bases et apprendre toutes les techniques de pro.
Cet atelier de confection (et réparation) de costumes dédiés au théâtre possédait une réserve inépuisable de merveilles de tous les styles et de toutes les époques (petit aperçu de leur collection ici) que nous devions enrichir et raccommoder, au fil des nouveaux shows présentés sur scène.
J’ai aussi travailler pour une costumière indépendante, notamment pour des représentations de danse. J’ai appris à travailler vite, à trouver des solutions aux multiples problèmes techniques quand on se lance dans des créations originales… Bref, je suis devenue « bilingue » couture.
Passer prof de couture à plein temps
Il y a 3 ans, nouveau changement puisque nous choisissons Barcelone comme nouvelle résidence ! L’occasion pour moi de faire le grand saut : quitter la communication et lancer mon business couture.
Cours de couture, apéro broderie et bientôt patron maison… Cette nouvelle vie est excitante et challenging comme je l’aime. Et les 1000 projets que je nourrissais jusqu’ici dans ma tête trouvent enfin un terrain de jeu pour s’exprimer. Une sensation incroyable !
Evidemment tout n’est pas tout rose, atteindre sa clientèle est loin d’être facile quand on débarque dans une nouvelle ville où on a tout à prouver. Mais je tiens bon et les affaires commencent à prendre !
Entre temps, j’ai passé mon CAP couture flou pour confirmer mes connaissance et posséder un diplôme officiel. Tu peux revoir comment ça s’est passé ici.
Prendre un cours avec moi
Si tu souhaites pousser plus loin l’aventure, mes cours sur Barcelone sont à ta disposition dans la boutique.
Me suivre sur les réseaux
Je suis très active sur certains réseaux sociaux. Je publie des vidéos sur Youtube dont la chaîne a été lancée pendant le confinement.
Mais là où tu peux venir échange avec moi, c’est avant tout sur mon compte Instagram. J’y montre ce que réalisent mes élèves suite au cours qu’ils ont pris avec moi, comme dans la publications ci-dessous :
Si tu cherches de l’inspiration pour tes propres créations, viens faire un tour sur mon compte Pinterest :
Si tu es une blogueuse couture, pourquoi ne pas rejoindre un tableau où je pourrais aussi partager tes articles ?
A très vite!
La bise,
Alicia
Bonjour,
Suite à la découverte de votre blog, je me permets de vous contacter car je souhaitais vous faire découvrir le service Focus Mode, https://www.focus-mode.com dont la mission consiste à identifier et valoriser les meilleurs articles issus des blogs mode.
En espérant que le concept vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter pour toutes questions ou renseignements.
Audrey
Responsable communication Focus Mode
contact@focus-mode.com
Bonjour Audrey, Merci pour votre proposition. Ce service est-il payant ?
Hello,
Cela fait déjà quelques mois que je te suis, et j’aime beaucoup tes articles. Du coup, lorsque j’ai été taggée au Liebster Award, j’ai pensé à toi pour poursuivre ce tag et répondre à quelques questions afin d’en apprendre un peu plus sur toi et ton univers. Tu n’es bien sûr pas obligée de faire quoi que ce soit, mais je serais ravie de lire tes réponses.
Tu peux retrouver mon article et les questions sur mon blog.
A bientôt j’espère,
Julia.
Hello Julia ! Aurais tu accès à quelque porte cachée de mon subconscient ? Depuis que j’ai entendu parlé du fameux « liebster awards » je rêve (enfin surtout mon sur-moi narcissique, évidemment) d’y participer ! Je regarde tout ça et je m’y mets dare dare ! Un grand merci !
Hello Alicia,
Très original ton blog ! J’adore ta rubrique photoshoot, je me retrouve dans ton coté fofolle 🙂
A bientôt,
Marine
Hello Marine,
ah ah merci! Oui j’aime bien faire le clown, faire rire et sourire les gens fait tellement de bien au moral :-).
La bise
Alicia
Bonjour ! Je découvre tout juste ton blog et j’ai bien envie de voir des robes d’autrefois ressuscitées !! Justement, je m’étais dis, un jour, faudra que je me fasse une robe de princesse, vraie de vraie, juste comme ça pour le délire et l’autosatisfaction 😀
bonjour, bonjour ! Mais trop, mais grave! Il ne faut pas trop se demander « mais pourquoi faire » et « et puis d’abord je vais la porter quand » « anh puis ça coute cher », on a envie paf, on fonce ! c’est un vrai kiffe moi je trouve, ce qui n’est pas si fréquent dans nos vies survoltées…